Une commission spéciale du Parlement britannique a lancé mercredi une enquête sur les mensonges présumés du Premier ministre Boris Johnson concernant l’affaire du « partygate ».
Une commission spéciale du Parlement britannique a lancé mercredi une enquête sur les mensonges présumés du Premier ministre Boris Johnson concernant l’affaire du « partygate ».La commission veut savoir si Johnson a délibérément induit le Parlement en erreur en annonçant précédemment qu’aucune règle n’avait été enfreinte lors des fêtes et des cocktails organisés par le gouvernement pendant le confinement.
Harriet Harman, 71 ans, du parti travailliste d’opposition, dirigera l’enquête. Elle est la femme parlementaire la plus ancienne. Mercredi, la commission composée de sept membres a annoncé comment elle entendait mener l’enquête. Ceux qui souhaitent apporter des preuves, par exemple le personnel de Downing Street, peuvent le faire jusqu’au 29 juillet.
Il est possible que Johnson, sa femme Carrie et des conseillers de haut rang soient également invités à fournir des informations. Il sera également déterminé si les audiences se dérouleront à huis clos ou en public. Le rapport final devrait suivre à l’automne. Johnson est sous le feu des critiques depuis un certain temps, y compris dans son propre parti, en raison du « partygate ». Il a récemment survécu de justesse à un vote de confiance. Selon les règles actuelles, il est désormais impossible de présenter une motion de censure pendant un an. Actuellement, on discute à Londres d’un éventuel changement de ces règles.
Le Premier ministre britannique lui-même a été mis à l’amende pour l’une des fêtes. Tromper le Parlement est considéré au Royaume-Uni comme une raison de démissionner.
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